Du bois labellisé PEFC,
une évidence naturelle pour les architectes

Le bois est essentiel au domaine de la construction. Et le bois labellisé gagne en popularité auprès des architectes et des maîtres d’ouvrage. Ce constat n’a rien d’étonnant quand on connaît les multiples avantages du bois. En outre, c’est le matériau renouvelable par excellence lorsqu’il provient de forêts durables. Petite mise au point sur le bois labellisé PEFC en compagnie de quelques architectes.
Envie de savoir ce que le label PEFC peut apporter à votre projet architectural ? Nous vous invitons à le découvrir lors d’un webinaire en présence de Charline Lefevre, architecte auprès de Ney & Partners, le 27 avril 2021. Retrouvez toutes les informations sur :
https://www.pefc.be/fr/agir-en-tant-que/architecte-ou-constructeur
https://www.pefc.be/fr
Les avantages du bois
Le bois s’est forgé une position de matériau renouvelable par excellence sur les marchés de la construction et de la rénovation grâce à ses excellentes propriétés thermiques, isolantes et environnementales. Piet Kerckhof, architecte chez Wood Architects, ajoute : : « Par ailleurs, le bois est un matériau coupe-feu, il contribue à notre bien-être et constitue l’une des solutions les plus efficaces pour emmagasiner le CO2. Je pense que privilégier le bois dans la construction n’est pas uniquement souhaitable, c’est tout simplement nécessaire. »
Le bois, à la base d’une économie biosourcée et circulaire
Pablo van der Lugt, ingénieur architecte néerlandais spécialisé dans l’économie biosourcée, considère que le bois a un rôle majeur à jouer dans ce domaine : « Des produits à base de bois et employés à grande échelle tels que le bois lamellé-croisé (CLT), le bois lamellé-collé (glulam) et le lamibois (LVL) affichent une durée de vie atteignant aisément 50 à 100 ans. En outre, vous pourrez parfaitement leur offrir une seconde vie en les réemployant dans le cadre d’un nouveau projet. Mais ce n’est pas tout : après cette deuxième vie, ils pourront être à nouveau utilisés sous forme de panneaux de bois avant d’être recyclés dans le cadre de la production de bioénergie. Cette chaîne d’utilisation permet à ces matériaux d’afficher une durée de vie de plus de 100 ans. Pendant cette période, le bois continue de stocker du dioxyde de carbone et plusieurs générations d’arbres auront eu l’occasion de pousser. Un exemple parfait d’économie circulaire. »
Le bois labellisé, l’association des 3 P : population, planète et profit
Un label de gestion forestière durable est indispensable à la reconstitution des forêts. Pablo van der Lugt explique : « L’industrie du bois est l’un des rares secteurs de la construction à défendre l’intérêt des 3 P : la population, la planète et le profit. Et le label PEFC y contribue. Grâce à cette certification, l’acheteur sait qu’il opte pour du bois issu de forêts durables, où les arbres sont replantés et continuent ainsi à stocker du dioxyde de carbone tant dans la forêt que sous forme de matériau de construction. Cette spécificité rend le bois labellisé incroyablement plus durable que d’autres matériaux de construction comme le béton ou l’acier. »
Nos forêts en pleine expansion
Les surfaces boisées européennes ne cessent de croître. Et pour Charline Lefevre, architecte auprès de Ney & Partners, la certification du bois y est aussi pour quelque chose. « La gestion durable des forêts a un impact écologique, social et économique sur notre société et le secteur du bois. Il est donc impératif de poursuivre nos efforts en la matière. »
Le bois labellisé PEFC : un matériau durable et local
PEFC compte plus de 325 millions d’hectares de forêts labellisées à travers le globe. Son activité s’étend dans plus de 55 pays répartis sur tous les continents. Ces chiffres font de PEFC le plus vaste système de certification de forêts au monde. Avec un grand nombre de forêts labellisées et leur répartition un peu partout dans le monde, PEFC est en mesure d’assurer un vaste approvisionnement en bois local. En Belgique et dans ses pays voisins, plus de 90 % des forêts sont labellisées PEFC. PEFC est une solution durable et locale. Charline Lefevre commente : « Une large partie des forêts et des entreprises travaillant le bois et situées en Europe bénéficient du label PEFC. Une spécificité qui nous permet de nous approvisionner facilement en bois local labellisé PEFC. » Pour l’architecte, l’échelle d’activité de PEFC est un gage de confiance. Elle ajoute : « Prenons l’exemple du bois lamellé-croisé. Très peu d’entreprises belges en produisent à l’heure actuelle, ce qui nous oblige régulièrement à faire appel aux services de sociétés sises au sein d’autres pays de l’Union. Étant donné que ces entreprises arborent elles aussi le label PEFC, nous savons que nous pouvons leur faire confiance. »
Satisfaire aux exigences du maître d’ouvrage
Le bois entre dans la composition ou dans le revêtement d’un nombre grandissant de bâtiments. L’emploi de bois labellisé PEFC constitue d’ailleurs une demande spécifique émanant tant des autorités que des architectes. Pascal Musch, architecte auprès de MUSCH-EUM, explique : « L’emploi de bois labellisé est obligatoire dans le cadre des projets de construction publics que j’ai l’occasion de traiter. Je considère également tout à fait normal de privilégier le bois labellisé. J’opte toujours pour des essences européennes. Actuellement, je me charge d’un projet à ossature en bois labellisé PEFC pour le CPAS de Biévène. J’aime penser mes projets dans leur intégralité depuis une perspective totalement écologique. Outre le bois labellisé, je préfère par exemple la cellulose ou la laine de bois à la laine minérale pour l’isolation. »
La bonne essence pour la bonne application
Philippe Samyn, architecte et ingénieur chez Samyn and Partners, privilégie, lui aussi, une approche globale. « Pour moi, le bois labellisé est une évidence. C’est une base dans notre métier. En qualité de scientifique, je voudrais également souligner que tout le monde doit se montrer responsable dans l’emploi des matériaux que nous offre notre planète. Le bois labellisé est un matériau très précieux. Il est donc essentiel de l’employer de la bonne manière. De choisir la bonne essence pour la bonne application. De la travailler en harmonie avec les autres matériaux et de la confier à des professionnels qui respectent cette matière. »
Le bois labellisé a le vent en poupe
Véritable atout pour le secteur du bois, le bois labellisé a le vent en poupe. Pablo van der Lugt, ingénieur architecte, conclut : « Les matériaux véritablement durables, circulaires et neutres en carbone deviennent incontournables. Le secteur de la construction se trouve à la veille d’une révolution du bois, dans laquelle la gestion durable des forêts et le bois labellisé qui en découle jouent un rôle essentiel ! »
Comment fonctionne le système de certification PEFC ?
Le système de certification PEFC repose sur deux garanties complémentaires : la certification de la gestion durable des forêts d’une part et la certification des entreprises qui travaillent le bois ou ses dérivés d’autre part. Nous confions le contrôle des forêts et des entreprises à des organismes de certification indépendants. Cette approche permet à PEFC de mettre en place un système fiable et transparent de suivi des flux de bois, des forêts au produit fini.
Forêts labellisées PEFC : le propriétaire de la forêt s’engage à gérer ce domaine dans le respect d’un ensemble de principes stricts assurant un équilibre entre les fonctions écologiques, économiques et sociales.
Entreprises labellisées PEFC : chaque entreprise membre de la chaîne de traitement du bois doit être titulaire d’un certificat de chaîne de traçabilité en vue de travailler le bois ou ses dérivés dans le cadre du label PEFC. Le titulaire de ce certificat est tenu de respecter des procédures strictes tant lors du stockage que du traitement, du transport et de la vente de ces produits. Seuls les titulaires de ce certificat de chaîne de traçabilité sont autorisés à vendre des produits portant le label PEFC.